Une infirmière d’un établissement de soin contre le mpox à Nyiragongo, en République démocratique du Congo, le 17 août 2024. GUERCHOM NDEBO / AFP
Deux années après avoir traité des patients infectés par le mpox lors de l’épidémie précédente de variole du singe, l’Institut Pasteur affirme être prêt à procéder à des tests et des vaccinations pour de nouveaux cas. Dans un communiqué mettant en lumière la récente recrudescence de la maladie virale, l’organisme a indiqué lundi 19 août que sa équipe d’intervention biologique d’urgence analysait à présent, à la demande des autorités sanitaires, les échantillons suspects prélevés dans des hôpitaux parisiens ou dans ses propres installations médicales. Le centre, spécialisé en médecine des voyages, a activé son protocole interne afin de tester les patients présentant des symptômes caractéristiques du mpox dans des conditions de sécurité optimales. Il se tient également prêt à vacciner les personnes appartenant aux populations ciblées par les recommandations sanitaires actuelles.
Pour l’instant, aucun cas de mpox n’a été signalé en France. Cependant, l’Institut Pasteur se prépare activement à cette éventualité en collaborant étroitement avec les établissements de santé de référence. Selon Le ministre de la santé démissionnaire, Frédéric Valletoux, des cas sporadiques du nouveau variant de mpox, correspondant au sous-type clade 1b, pourraient survenir en France prochainement. Après le signalement d’un premier cas en Suède, en dehors de l’Afrique, le Premier ministre français, Gabriel Attal, a déclaré que le système de santé français était placé en état de vigilance maximale.
Selon Yasmine Belkaid, directrice générale de l’Institut Pasteur, il s’agit d’une situation sanitaire grave exigeant une vigilance constante. Face à la résurgence des cas de mpox en Afrique, notamment du clade 1b, réputé plus mortel que les autres variants, l’Organisation mondiale de la santé a récemment déclenché son plus haut niveau d’alerte sanitaire.
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