Matthieu Jalibert, véritable révélation de l’équipe de France de rugby lors de la victoire contre l’Italie, a su convaincre les plus sceptiques. Avant le match, l’attention était principalement portée sur le remplacement d’Antoine Dupont, le capitaine français blessé. Maxime Lucu a rempli son rôle de doublure à merveille, mais c’est bien Jalibert, surnommé le « joker », qui a brillé sur la pelouse de Décines-Charpieu.
Dès le début de la préparation pour la Coupe du monde, Jalibert était destiné à être le remplaçant de luxe de Romain Ntamack, le chef d’orchestre de l’équipe. Sa vitesse et son sens du jeu en faisaient le joueur idéal pour dynamiser les défenses fatiguées. Il pouvait même espérer être titulaire lors de certains matchs moins importants. Mais le destin en a décidé autrement.
Lors d’un match contre l’Ecosse à Saint-Etienne, Jalibert a dû endosser le maillot de numéro 10 en raison de la blessure de Ntamack. Cette situation a suscité des interrogations sur sa capacité à remplacer le maître à jouer du Stade toulousain. Certains imaginaient même Thomas Ramos, habituellement arrière du XV de France et excellent lors du match contre l’Italie, prendre sa place de remplaçant. Mais le staff de l’équipe nationale avait toujours eu confiance en Jalibert. Fabien Galthié, entraîneur de l’équipe, avait d’ailleurs déclaré : « Il doit croire en lui, c’est le moment d’y aller ».
Et Jalibert ne les a pas déçus. Lors de la rencontre contre l’Italie, il a dissipé tous les doutes. Sa performance a été remarquable, tant sur le plan individuel que collectif. Avec ses 62 mètres parcourus et son essai malicieux, il a prouvé sa place parmi les joueurs les plus dangereux du rugby mondial.
Après le match, Jalibert s’est exprimé avec satisfaction sur la victoire et sur sa performance personnelle. Il a souligné l’importance de remplir leur objectif premier : sortir de la poule invaincus. Il a également mis en avant la mise en place du jeu et l’intensité maintenue durant les quatre-vingts minutes de la rencontre.
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