Scandale de corruption au Portugal
Le premier ministre portugais, Antonio Costa, a annoncé sa démission le mardi 7 novembre, après avoir été éclaboussé par un scandale de corruption. Il a déclaré que « les fonctions de premier ministre ne sont pas compatibles avec un quelconque soupçon portant sur [son] intégrité ».
Démission acceptée par le président
Le chef de l’État portugais, Marcelo Rebelo de Sousa, a accepté la démission d’Antonio Costa et a annoncé qu’il réunira les partis politiques représentés à l’Assemblée de la République. Il pourrait également dissoudre le Parlement et convoquer des élections anticipées.
Scandale lié à des contrats énergétiques
Le scandale de corruption lié à l’attribution de contrats énergétiques a conduit à l’inculpation de l’un des ministres de Costa et de son chef de cabinet. Selon les médias portugais, l’affaire porte sur des soupçons de « malversation, corruption active et passive de titulaires de fonctions politiques et de trafic d’influence ».
Enquête en cours
Antonio Costa fera l’objet d’une enquête autonome concernant sa possible intervention « pour débloquer des procédures » dans le cadre de cette affaire. Des perquisitions ont été menées dans sa résidence officielle, dans des ministères, des cabinets d’avocat et des domiciles.
Projets miniers contestés
Les projets miniers d’exploration de lithium dans le nord du Portugal ont également été mis en cause, entraînant des inculpations au sein du gouvernement portugais. Ces projets sont contestés par des ONG écologistes et une partie de la population locale.
Diminution de la popularité de Costa
Après sa victoire électorale en janvier 2022, la popularité de M. Costa a chuté en raison de scandales à répétition, dont le « TAPgate ». Ce dernier a entraîné la démission de plusieurs ministres et secrétaires d’État en raison de révélations sur des versements d’indemnités et des conflits d’intérêts.
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