L’escalade des violences dans la bande de Gaza ne connaît pas de répit, mettant la population civile dans une situation désastreuse. Alors que l’armée israélienne avance dans l’enclave et encercle la ville de Gaza, les dégâts humains sont incommensurables. Plus de 500 000 personnes se retrouvent exposées aux tirs des belligérants, confrontées à des privations croissantes et à des conditions de vie de plus en plus difficiles.
La violence a atteint son paroxysme vendredi 3 novembre, lorsque les hôpitaux de la ville ont été pris pour cibles par des frappes aériennes. L’Hôpital indonésien et l’hôpital Al-Qods ont été touchés, réduisant ainsi les capacités de prise en charge des victimes des jours précédents. Même l’hôpital Al-Shifa, le plus important de la région, n’a pas été épargné. Des milliers de déplacés s’étaient réfugiés à proximité de l’établissement, cherchant un semblant de sécurité. Malheureusement, l’entrée de l’hôpital a été touchée par des tirs d’avions de chasse israéliens, causant la mort de quinze civils et blessant soixante autres.
Ces attaques sur les hôpitaux ont suscité l’indignation de la communauté internationale et des organisations humanitaires. Francesco Rocca, président de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, a dénoncé ces actes barbares et rappelé la nécessité de protéger les civils, les ambulances, les médecins et les hôpitaux en toutes circonstances. Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU, s’est dit horrifié par ces frappes. Il est évident que la situation dans la bande de Gaza est intenable et qu’une solution doit être trouvée de toute urgence.
Le Hamas, mouvement islamiste au pouvoir dans la bande de Gaza, a tenu les États-Unis pour responsables de cette escalade de violence, soulignant que ces attaques barbares avaient eu lieu alors que le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, était en visite en Israël. Le Hamas accuse les États-Unis de soutenir Israël de manière inconditionnelle et de fermer les yeux sur les souffrances du peuple palestinien.
Du côté israélien, l’armée a déclaré que cette frappe visait une « cellule terroriste du Hamas » et a précisé que près d’un tiers des blessés palestiniens sur la liste d’évacuation de Gaza étaient des membres combattants du Hamas. Un haut responsable américain a réagi en qualifiant cette situation d’inacceptable pour l’Égypte, les États-Unis et Israël.
La situation dans la bande de Gaza est critique et nécessite une intervention urgente de la communauté internationale. Il est essentiel de protéger la population civile et de trouver une solution pacifique pour mettre fin à cette violence insensée.
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