Retour sur l’actualité : de la guerre en Ukraine à l’art propagandiste en France
Décryptages : La Pologne soutient l’Ukraine en lui offrant des avions de combat
Alors que la guerre fait rage en Ukraine depuis plusieurs années, la Pologne a décidé de soutenir la cause ukrainienne en faisant don de plusieurs avions de combat. C’est la première fois qu’un pays de l’OTAN prend une telle initiative. Cette aide militaire est un symbole fort pour l’Ukraine qui lutte actuellement pour son intégrité territoriale face aux séparatistes pro-russes. Cette aide apportée par la Pologne montre également un renforcement de l’alliance entre les pays membres de l’OTAN.
Tribune : Les musées français participent-ils à la propagation des narratifs impérialistes russes ?
Dans une tribune parue récemment, certains historiens d’art accusent les musées français de participer à la diffusion des narratifs impérialistes russes à travers l’art. Ils dénoncent notamment l’exposition organisée par le musée Fabre de Montpellier en 2019 intitulée « Les Tatars de Crimée : un peuple, une histoire ». Cette exposition avait suscité la polémique car elle présentait les Tatars de Crimée comme étant « libérés » de l’occupation allemande par l’armée soviétique, alors qu’en réalité, ils ont été déportés en masse par Staline en 1944.
Entretien : Emmanuel Chiva évoque l’économie de guerre
Dans un entretien récent, Emmanuel Chiva, Délégué général pour l’armement, explique que la France est entrée dans une économie de guerre depuis plusieurs années. Il évoque notamment les investissements massifs dans les armées et les industries liées, ainsi que le développement accéléré de technologies de pointe pour répondre aux enjeux de la guerre moderne. Selon lui, les transformations opérées dans l’industrie militaire sont une réelle opportunité pour la France et son économie.
Décryptages : les relations complexes entre la Russie et les athlètes russes
Le retour des athlètes russes et biélorusses dans les grandes compétitions sportives fait l’objet de négociations complexes entre ces pays et le Comité olympique international. Cette situation est illustrée par le récent Mondial de boxe qui s’est déroulé à Moscou. Les autorités russes ont accepté d’accueillir cette compétition à la condition que la délégation américaine ne soit pas composée d’athlètes ukrainiens. Cette décision a suscité l’indignation de nombreux observateurs et souligne les rapports de force en jeu entre les différents pays impliqués.
Chronique : La guerre russe se poursuit sur le front de la désinformation
Selon Sylvie Kauffmann, le deuxième front de la guerre russe est la désinformation et la déstabilisation de l’influence de l’Union Européenne. La Russie mène une guerre médiatique et se sert habilement des réseaux sociaux pour répandre de fausses informations et des théories du complot. Cette stratégie de désinformation a été mise en évidence lors de l’élection présidentielle américaine de 2016 et lors du référendum sur le Brexit au Royaume-Uni.
Factuel : la guerre en Ukraine s’invite dans la course à l’investiture républicaine
Dans la course à l’investiture républicaine, la guerre en Ukraine s’invite dans les débats. Pour les candidats les plus conservateurs, la question de l’engagement des Etats-Unis est cruciale. Certains proposent d’armer l’Ukraine, tandis que d’autres plaident pour une médiation diplomatique entre les différentes parties. Cette question montre l’importance de la politique étrangère dans la campagne électorale et les tensions géopolitiques internationales.
Lettre de Moscou : la guerre en Ukraine divise les familles russes
La guerre en Ukraine a des conséquences dramatiques pour les populations civiles, même en dehors de la zone de conflit. C’est le cas de la famille Slavina, dont les enfants ont été divisés par le conflit. Igor Slavine, le fils aîné, combat aux côtés des séparatistes pro-russes. Sa sœur Irina, journaliste et militante pro-ukrainienne, a été arrêtée et torturée par les services de sécurité russes. Cette histoire personnelle illustre les conséquences tragiques du conflit en Ukraine.
Reportage : L’Estonie recycle son passé soviétique
L’Estonie, ancienne république soviétique, cherche à se défaire de l’héritage de l’Union Soviétique. Elle a ainsi décidé de recycler une ancienne base secrète de sous-marins pour en faire un musée. Cette transformation est un symbole fort pour ce petit pays balte qui cherche à reprendre son indépendance et à se tourner vers l’Europe.
Mots-clés : Ukraine, Russie, OTAN, Désinformation.