Le 21 janvier 2025, Amir Reza-Tofighi a été élu président de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME), marquant un tournant significatif pour cette organisation patronale. Ce jeune entrepreneur, cofondateur de Vitalliance et titulaire d’une formation prestigieuse, prend la relève de François Asselin, qui a dirigé la CPME pendant près de dix ans. Lors de sa première conférence de presse, il mettra en avant son engagement pour un patronat uni, visant à promouvoir le travail, l’effort et l’innovation au sein des entreprises françaises.
À 40 ans, Amir Reza-Tofighi est devenu le tout premier président de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) qui soit aussi jeune. Succédant à François Asselin, il a remporté l’élection avec 65,4 % des voix, lors d’une assemblée générale où il était en compétition avec deux autres candidats.
Cette nomination revêt une importance particulière, car la CPME, bien que moins représentative en nombre de salariés que le Medef, est la première organisation patronale interprofessionnelle en termes d’adhésions. En parallèle de sa carrière à la CPME, il est patron de Vitalliance, une entreprise spécialisée dans les services à la personne, qu’il a cofondée à seulement 21 ans et qui emploie actuellement environ 8 500 salariés.
Un parcours inspirant
Fils de réfugiés politiques iraniens, Amir Reza-Tofighi a grandi à Grigny, dans l’Essonne. Sa formation académique, comprenant des diplômes de CentraleSupélec et de HEC, lui a permis de se forger une carrière impressionnante. Il a également présidé la Fédération française des services à la personne et de proximité (Fédésap) durant six ans. Son parcours est pour lui un exemple d’émergence sociale grâce à l’entrepreneuriat : « L’entrepreneuriat est un vrai vecteur d’émancipation et d’intégration dans la société »
, a-t-il déclaré. Son récit personnel est une source d’inspiration pour beaucoup, illustrant qu’il est tout à fait possible de se hisser parmi les figures de proue du monde entrepreneuriale, indépendamment de son origine.
Une vision pour l’avenir
Amir Reza-Tofighi s’illustre par son approche pragmatique et directe. Dans le climat politique et économique actuel, il est convaincu que le meilleur moyen d’avancer pour la CPME serait de se montrer unie, malgré les divergences d’opinions. Il a affirmé : « le pire qu’on pourrait ajouter ce sont des dissensions entre la CPME et le Medef »
. Pour lui, un front patronal uni est essentiel pour faire face aux défis du moment. Son souhait de voir l’État s’inspirer de la gestion financière du secteur privé, notamment en suggérant l’instauration d’une « règle d’or » pour les retraites, montre sa volonté de réformer en profondeur.
Un engagement pour les valeurs
Au-delà des réformes financières, M. Reza-Tofighi tient à défendre les valeurs fondamentales de la CPME : le travail, l’effort, le mérite et la prise de risques. Lors de son discours, il a déclaré : « Je m’engage à porter chaque jour le combat des valeurs qui sont celles de notre confédération »
. De plus, il n’a pas manqué de rendre hommage à son prédécesseur, François Asselin, pour le travail réalisé au cours de ses deux mandats et l’impact positif qu’il a eu sur la CPME.
Conclusion et perspectives
L’élection d’Amir Reza-Tofighi à la tête de la CPME marque le début d’une nouvelle ère pour cette institution. Son parcours, son engagement et sa vision d’un patronat uni sont des éléments prometteurs pour les petites et moyennes entreprises françaises. En mettant l’accent sur l’importance de l’innovation et de la collaboration, il aspire à renforcer la position des entrepreneurs tout en garantissant leur épanouissement dans un environnement de travail favorable.
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