Titre : Hervé Renard joue son avenir lors du quart de finale face à l’Australie
Le rendez-vous tant attendu approche pour Hervé Renard, sélectionneur de l’équipe de France féminine de football. Arrivé il y a quatre mois à la tête des Bleues, son avenir dépend désormais de l’issue du quart de finale de la Coupe du monde contre l’Australie, qui se tiendra le samedi 12 août à Brisbane.
La pression est palpable pour l’équipe française, car le résultat de ce match décidera si elle atteint son objectif officiel d’accéder au dernier carré mondial ou si elle échoue pour la troisième fois consécutive à cette étape de la compétition. Dans le monde impitoyable du sport de haut niveau, la réussite d’une aventure peut souvent se juger sur un seul match, ce qui ajoute une certaine cruauté à cette évaluation.
Malgré cela, l’équipe de France version Hervé Renard affiche depuis le début du tournoi un sentiment d’unité retrouvée. Les joueuses gagnent en confiance à chaque rencontre, ce qui n’est pas étranger à l’attitude conquérante prônée par leur entraîneur. Ce dernier n’hésite d’ailleurs pas à affirmer que l’équipe dont il a la charge est l’une des meilleures au monde et qu’il ne faut avoir peur de personne. De son côté, Eve Périsset, latérale droite des Bleues, assure qu’elle ne peut pas imaginer la défaite et que l’équipe a toutes les qualités pour aller au bout.
Le quart de finale contre l’Australie sera une occasion pour les joueuses françaises de replonger dans le grand bain de la Coupe du monde, après deux rencontres à l’ambiance moins intense face au Panama et au Maroc. Le Brisbane Stadium, qui affichera complet avec 50 000 spectateurs acquis à la cause du pays hôte, promet une atmosphère hostile pour les Bleues. Hervé Renard, conscient de ce défi, souligne que cela fait partie intégrante du métier et que cela n’a pas empêché l’équipe de France de réaliser un très grand match face au Brésil malgré une majorité de supporters brésiliens dans les tribunes.
Les joueuses françaises en sont conscientes et elles sont prêtes à affronter cette pression. Kenza Dali, milieu de terrain, prévient que l’atmosphère sera contre elles, mais qu’elles ne doivent pas se laisser intimider. Elles sont impatientes d’en découdre, car elles savent que c’est dans ces moments de tension et de confrontation directe que l’on se surpasse et que l’on vit des moments magiques. C’est également l’avis d’Eve Périsset, qui affirme que ce sont ces matchs couperets à élimination directe qui sont les plus excitants pour les joueuses.
Mots-clés : Hervé Renard, équipe de France, Bleues, quart de finale, Coupe du monde, Australie, Brisbane, dernière carré mondial, sport de haut niveau, unité, confiance, attitude conquérante, défaite, bain, Panama, Maroc, atmosphère hostile, métier, supporters, Brésil, pression, confrontation directe, élimination directe.