Le naufrage d’un chalutier transportant des migrants pakistanais au large de la Grèce a provoqué une onde de choc internationale. Les autorités pakistanaises ont rapidement réagi en procédant à l’interpellation de dix personnes soupçonnées d’être impliquées dans le trafic d’êtres humains. Le premier ministre pakistanais, Shehbaz Sharif, a fermement condamné ce crime haineux et a promis que les coupables seraient sévèrement punis.
Le chalutier, surchargé et en mauvais état, a fait naufrage en quinze minutes seulement, causant la mort d’au moins 78 personnes et la disparition de centaines d’autres. Parmi les survivants figurent douze ressortissants pakistanais, mais le nombre exact de migrants pakistanais à bord reste inconnu. Les médias pakistanais estiment qu’ils pourraient être plus de 300, tandis qu’un responsable de l’immigration évoque un chiffre d’environ 200.
Les autorités pakistanaises ont procédé à des arrestations dans le Cachemire, région d’origine de la majorité des victimes, ainsi qu’à Gujrat au Pendjab, une ville souvent utilisée comme point de départ par les candidats à l’émigration. Les personnes appréhendées font actuellement l’objet d’une enquête pour leur implication dans le trafic d’êtres humains.
En Grèce également, des arrestations ont eu lieu. Neuf personnes de nationalité égyptienne ont été arrêtées et sont soupçonnées d’être des passeurs. Cette affaire met en lumière le drame que vivent chaque année des milliers de jeunes Pakistanais qui tentent de rejoindre l’Europe de manière illégale.
Ces migrants, principalement originaires de l’Est du Pendjab et du Nord-Ouest de la province de Khyber Pakhtunkhwa, fuient les troubles politiques et une économie en déclin dans l’espoir d’une vie meilleure en Europe. Ils empruntent souvent des routes dangereuses, passant par l’Iran, la Libye, la Turquie et la Grèce pour tenter d’entrer illégalement sur le territoire européen.
Ce tragique naufrage met une nouvelle fois en lumière les dangers auxquels sont confrontés les migrants lors de leur traversée de la Méditerranée. Malgré les risques, de nombreux migrants sont prêts à tout pour échapper à la misère et à l’instabilité de leur pays d’origine.
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