La colère gronde en Chine suite au rejet d’eau contaminée par la centrale nucléaire de Fukushima dans l’océan par l’opérateur Tepco. Cette décision a provoqué un véritable tollé sur les réseaux sociaux, notamment sur Weibo, où le sujet a été vu plus de 1,8 milliard de fois en une journée. Les commentaires virulents à l’encontre des « diables japonais » se multiplient, témoignant de la colère et de l’inquiétude des Chinois face à cette pollution de l’océan.
Depuis plusieurs semaines, les médias d’Etat chinois mènent une campagne intense contre le Japon, accusant ce dernier de polluer l’océan. Des vidéos, des articles et des dessins de presse se succèdent pour dénoncer cette situation préoccupante. Cette campagne a pour objectif de mettre la pression sur le Japon afin d’éviter tout rejet supplémentaire d’eau contaminée.
Dans les provinces côtières du Jiangsu, du Guangdong et du Fujian, les habitants se ruent dans les supermarchés pour faire des provisions de sel, de peur qu’il ne soit contaminé à l’avenir. Ce phénomène est également observé en Corée du Sud, où l’inquiétude grandit face à la pollution de l’océan.
Face à cette situation, les autorités chinoises ont décidé d’interdire l’importation de tout produit de la mer japonais. Cette interdiction fait suite à une campagne de plusieurs mois de la Chine pour empêcher le Japon de procéder au rejet d’eau contenant des traces de tritium, un élément radioactif. Le Japon assure pourtant que les eaux contaminées ont été suffisamment traitées et diluées pour respecter les normes de l’Organisation mondiale de la santé en matière d’eau potable.
La Chine accuse le Japon d’égoïsme et d’irresponsabilité en lançant ce rejet d’eau contaminée dans les océans, alors que les océans sont la propriété commune de toute l’humanité. Le Ministère chinois des affaires étrangères a dénoncé cet acte comme étant contraire à l’intérêt public international.
Les autorités chinoises ont également lancé des inspections dans des restaurants et supermarchés japonais à travers le pays afin de vérifier le respect de l’interdiction de certains produits de la mer en provenance du Japon. Des contrôles sont également effectués sur des sodas japonais. Ils sont donc très vigilants quant à la provenance des produits importés.
L’Autorité chinoise de l’énergie atomique critique quant à elle l’évaluation de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), qui approuve le rejet d’eau contaminée par Fukushima. Selon l’autorité chinoise, cette évaluation ne tient pas compte d’autres options possibles pour l’élimination des eaux contaminées.
En conclusion, la colère de la population chinoise est palpable face au rejet d’eau contaminée de la centrale nucléaire de Fukushima dans l’océan. Les autorités chinoises ont pris des mesures strictes en interdisant l’importation de produits de la mer japonais et en lançant des inspections dans les établissements japonais à travers le pays. Cette situation met en évidence les craintes de la population chinoise quant à la pollution de l’océan et souligne également la rivalité historique entre la Chine et le Japon.
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