Une enquête a été ouverte en France à l’encontre de Rami Adwan, l’ambassadeur du Liban, après que deux ex-employées de l’ambassade ont porté plainte contre lui pour viol et violences volontaires. Suite à cette enquête, la France a demandé la levée de l’immunité diplomatique de l’ambassadeur libanais. Conformément à cette demande, une équipe d’enquêteurs libanais s’est rendue à Paris récemment pour interroger Rami Adwan et recueillir les témoignages du personnel de l’ambassade.
La première plaignante, âgée de 31 ans, a déposé plainte en 2022, précisant que les faits se sont produits en mai 2020, dans l’appartement privé de l’ambassadeur. D’après son récit, elle entretiendrait une relation amoureuse avec Rami Adwan, qui exercerait sur elle des violences avec humiliations quotidiennes, aussi bien psychologiques que physiques. La seconde plaignante, âgée de 28 ans, qui avait également eu une relation amoureuse avec l’ambassadeur, a déposé plainte en février dernier pour des agressions physiques qu’elle a subies.
Face à ces accusations, l’avocat de Rami Adwan, M. Karim Beylouni, a déclaré que son client rejette toute accusation d’agression sous quelque forme que ce soit. Il a ajouté que les relations entre son client et les deux femmes étaient tumultueuses, ponctuées de disputes et de ruptures.
Il convient de souligner que cette affaire risque de causer des tensions diplomatiques entre la France et le Liban. La ministre déléguée à la Citoyenneté, Marlène Schiappa, a prévenu que la France ne tolérerait aucun acte de violence sexuelle, quels que soient les acteurs impliqués.
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