Le corps d’Aysenur Ezgi Eygi a été transféré à l’hôpital chirurgical Rafidia, le 6 septembre 2024, dans la ville de Naplouse, en Cisjordanie. L’accès du personnel médical à l’hôpital de Naplouse, en Cisjordanie, où se trouvait Aysenur Ezgi Eygi, a été rendu impossible après qu’un soldat israélien a tiré et touché la tête de la jeune femme de 26 ans. Malheureusement, malgré les efforts déployés, sa vie n’a pas pu être sauvée. Aysenur Ezgi Eygi était une citoyenne américaine, originaire également de Turquie selon Ankara, engagée dans une action de soutien aux Palestiniens luttant contre la confiscation de leurs terres près de Beita, au sud de la ville de Naplouse.
Chaque vendredi, une manifestation de protestation se déroule près de la colonie illégale d’Evyatar, soutenue par des militants israéliens anti-colonisation, ainsi que par des volontaires étrangers comme Aysenur Ezgi Eygi. L’échauffourée ayant conduit au décès de la jeune femme a débuté après la fin de la prière, lorsque l’armée israélienne a ouvert le feu avec des balles réelles, touchant plusieurs personnes présentes sur les lieux. Les témoignages recueillis sur place décrivent le contexte tendu qui a entraîné ce dramatique événement.
L’activiste israélien Jonathan Pollak, présent sur les lieux, a tenté de porter assistance à Aysenur Ezgi Eygi après qu’elle a été touchée. Malheureusement, malgré ses efforts, la tragédie était inévitable. Le tir fatal provenant de l’unité en opération près de Beita a été justifié par l’armée israélienne comme une réponse à une menace supposée provenant de l’instigateur principal des violences sur place. La mort de la jeune femme a suscité une vague d’indignation et de réactions dans la communauté internationale, soulignant une fois de plus les tensions persistantes dans la région.