Après un raid israélien dans le sud du Liban le 10 avril 2024, les menaces de représailles de l’Iran contre Israël suite à une frappe meurtrière contre le consulat iranien à Damas en Syrie suscitent une montée des tensions au Proche-Orient. Le ministre français des affaires étrangères, Stéphane Séjourné, a recommandé aux ressortissants français d’éviter de se rendre en Iran, en Israël, au Liban et dans les territoires palestiniens dans les prochains jours.
Dans un contexte de crispation régionale, il a également demandé le retour des familles des agents diplomatiques de Téhéran et l’interdiction des missions de fonctionnaires français dans ces pays. Les États-Unis ont restreint les mouvements de leur personnel diplomatique en Israël et le général Michael Erik Kurilla est en Israël pour discuter des menaces sécuritaires dans la région. La compagnie aérienne Lufthansa a prolongé la suspension de ses vols vers Téhéran en raison de ces tensions.
Le guide suprême de l’Iran a déclaré qu’Israël devait être puni pour avoir détruit le consulat iranien à Damas, provoquant la mort de seize personnes. Le chef de la diplomatie iranienne a souligné la nécessité de répondre à ces frappes tout en cherchant à éviter les tensions.
Le ministre israélien des affaires étrangères a averti que tout attaque de l’Iran de son territoire entraînerait une riposte. La Maison Blanche a averti l’Iran et le président américain a réaffirmé l’engagement des États-Unis envers la sécurité d’Israël. La Russie et l’Allemagne ont appelé à la retenue pour éviter une escalade au Proche-Orient.
Au milieu de ces tensions, les discussions pour une trêve entre Israël et le Hamas n’ont pas abouti. Le Hamas exige un cessez-le-feu définitif, le retrait israélien de Gaza, une augmentation de l’aide humanitaire et un accord sérieux d’échange de prisonniers.