L’Ukraine et ses alliés occidentaux ont pris une décision capitale : plusieurs dizaines de chars de combat occidentaux seront envoyés aux forces de Kiev dans les prochains mois. Les Etats-Unis et l’Allemagne ont réussi à s’accorder sur une coalition malgré des divergences initiales. Mercredi 25 janvier, Washington a officialisé la livraison d’une trentaine de chars Abrams de modèle M1. Cela représente un virage dans la position américaine et un désaveu pour le Pentagone. L’Allemagne, de son côté, devrait livrer un nombre restreint de chars Leopard 2 à l’Ukraine et autoriser d’autres pays qui en possèdent à faire de même, notamment la Pologne. Cette décision pourrait être annoncée mercredi par Olaf Scholz lors d’une intervention devant le Bundestag.
Les États-Unis et l’Allemagne auraient été réticents à envoyer des blindés lourds en Ukraine. Il est vrai que l’Abrams est difficile à manœuvrer, compliqué à entretenir et gourmand en carburant. Colin Kahl, le numéro trois du Pentagone, l’a confirmé lors de son déplacement en Ukraine le 18 janvier. Marc Chassillan, ingénieur et spécialiste de l’armement terrestre, a également souligné que sa turbine consomme deux fois plus que les moteurs diesel de ses concurrents, ce qui impose une logistique de ravitaillement beaucoup plus importante.
Les alliés de l’Ukraine ont pris une décision capitale : des chars de combat occidentaux seront envoyés aux forces de Kiev. Les États-Unis et l’Allemagne ont réussi à s’accorder sur une coalition malgré des divergences initiales. L’Allemagne devrait livrer un nombre restreint de chars Leopard 2 et autoriser d’autres pays qui en possèdent à faire de même, notamment la Pologne. Cependant, l’Abrams est difficile à manœuvrer, compliqué à entretenir et gourmand en carburant.
Mots-Clés: Ukraine, États-Unis, Allemagne, Pologne, Abrams, Leopard 2, Colin Kahl, Olaf Scholz, Marc Chassillan.