Au Mexique, un manifestant brandit une banderole barrée d’un signe d’interdiction montrant le portrait du président vénézuélien Nicolas Maduro. Cette scène se déroule le 4 août 2024, à Ciudad Juarez, au pont Cordova des Amériques, près de la frontière avec les États-Unis. Pendant ce défilé, la garde nationale mexicaine tente d’empêcher le passage, dans un contexte de contestation de l’élection présidentielle.
Après l’élection controversée du 28 juillet, l’Union européenne exhorte le Conseil national électoral du Venezuela à publier les procès-verbaux officiels des bureaux de vote. Sans preuves pour les soutenir, les résultats proclamés par le CNE ne sont pas reconnus. Les violences post-électorales ont déjà entraîné la mort de 13 personnes et des milliers d’arrestations, suscitant des inquiétudes au sein de la communauté internationale.
Malgré les affirmations du président Maduro sur sa victoire, des doutes persistent quant à la légitimité du scrutin. Alors que certains pays reconnaissent un autre vainqueur, d’autres appellent au dialogue pour résoudre la crise politique. Le soutien international se divise, avec des alliés traditionnels de Caracas comme la Russie et la Chine soutenant Maduro, tandis que les États-Unis et d’autres pays reconnaissent un président élu alternatif.
Dans ce contexte de tensions, les appels à la transparence et à la démocratie se multiplient, avec des demandes de publication rapide des procès-verbaux et des appels à l’arrêt de la répression. La situation politique reste instable, avec des manifestations persistantes dans les rues. Les défis restent nombreux pour le peuple vénézuélien en quête de stabilité et de démocratie.
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