La forêt amazonienne est en danger. Une nouvelle étude publiée dans la revue Science met en garde contre les changements rapides et profonds qui se produisent dans le poumon de la Terre en raison de la pression des activités humaines. Cette destruction des écosystèmes amazoniens se produit à un rythme sans précédent, des centaines voire des milliers de fois plus rapide que tout phénomène climatique ou géologique naturel dans le passé.
S’étendant sur neuf pays, principalement le Brésil, la forêt amazonienne abrite près d’un tiers des espèces connues sur Terre, dont 390 milliards d’arbres. Elle contribue à maintenir les cycles du carbone et de l’eau mondiaux. Malheureusement, 17 % de la forêt originelle a été détruite et 9 % fortement dégradée, soit 26 % affectés. Les activités agricoles et industrielles, ainsi que le dérèglement climatique provoqué par les activités humaines sont les principales causes de cette dégradation.
La libération de tout le carbone contenu dans les forêts et les sols amazoniens augmenterait suffisamment la concentration de CO2 dans l’atmosphère pour faire monter la température mondiale de plus d’un degré, selon James Albert, professeur d’écologie à l’université de Louisiane à Lafayette et premier auteur de l’étude. Moins d’arbres signifie aussi moins de précipitations, des sols plus arides, des sécheresses plus régulières et plus importantes, qui entraîneront à leur tour des feux de forêt plus ravageurs.
L’Amazonie s’approche d’un point de bascule irréversible, où des pans entiers de forêts seront définitivement transformés en savanes. Les conséquences pour le climat, la biodiversité, le bien-être des populations locales et plus largement l’humanité sont vertigineuses.
Mots-Clés: Jair Bolsonaro, James Albert, Brésil, Louisiane, Amazonie
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