Le président chinois Xi Jinping effectue sa première visite en Europe depuis 2019, après l’isolement prolongé de son pays pendant la pandémie de Covid-19. Cependant, des ombres planent sur sa visite en France. À quelques jours de son arrivée, Emmanuel Macron a rencontré Penpa Tsering, le président du gouvernement tibétain en exil, et révélé des incidents inquiétants.
Le sénateur Olivier Cadic a déclaré avoir été victime d’une cyberattaque chinoise, qu’il a qualifiée d’acte de cyberguerre, soulignant les tensions croissantes avec la Chine. Les médias français ont également rapporté une tentative de rapatriement forcé d’un opposant chinois vivant en France, impliquant des membres de l’ambassade chinoise.
Les critiques concernant les droits de l’homme en Chine sont délicates, car la France cherche à maintenir des relations positives avec la Chine. Malgré les appels de la société civile française à aborder ces questions, la priorité reste sur les sujets stratégiques et économiques lors de la visite officielle. Des manifestations sont prévues pour dénoncer les violations des droits des Ouïgours et des Tibétains.
Amnesty International rappelle à Emmanuel Macron l’importance de maintenir un dialogue exigeant sur les droits de l’homme avec la Chine. L’organisation demande des actions concrètes, notamment la libération des intellectuels ouïgours détenus arbitrairement et la fin des persécutions contre les dissidents à Hong Kong. Il est crucial pour la France de rester ferme sur ces questions lors des discussions avec Xi Jinping.