Le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, Mahmoud Al-Aloul de Fatah et Moussa Abou Marzouk du Hamas se sont rencontrés à Pékin le 23 juillet 2024 pour discuter de la réconciliation intrapalestinienne. La Chine, agissant en tant que médiatrice entre les deux partis rivaux, a facilité la signature d’une déclaration commune visant à mettre fin à la division et à renforcer l’unité nationale palestinienne. Cette initiative vise à établir un gouvernement intérimaire de réconciliation nationale pour se concentrer sur la reconstruction de Gaza après le conflit prolongé.
La réconciliation entre le Hamas et le Fatah, facilitée par la Chine, est un pas crucial vers la résolution des conflits internes en Palestine. Malgré les différences persistantes entre les deux factions, la Chine cherche à consolider sa position diplomatique en tant que faiseuse de paix. Cette démarche s’inscrit dans la lignée des efforts précédents de Pékin pour promouvoir la normalisation des relations entre l’Iran et l’Arabie saoudite.
La position de la Chine en tant que soutien historique de la Palestine est renforcée par ces initiatives de médiation. En dépit de ses liens accrus avec Israël, la Chine cherche à jouer un rôle plus actif dans la résolution des conflits régionaux. En accueillant le Hamas, la Chine adopte une approche différente de celle des États-Unis et de l’Europe, soulignant l’importance de traiter avec toutes les parties impliquées pour parvenir à une solution durable.
Pour la Chine, l’implication directe dans la résolution des conflits régionaux représente un changement significatif de sa politique étrangère traditionnelle. En reconnaissant l’importance de dialoguer avec des acteurs clés tels que le Hamas, la Chine cherche à promouvoir un processus de paix inclusif et à obtenir des résultats tangibles dans la région. La réconciliation entre le Hamas et le Fatah, sous les auspices de la Chine, ouvre la voie à de nouvelles initiatives visant à résoudre les tensions prolongées au Moyen-Orient.
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