Le Hamas a rapporté que seize individus ont perdu la vie ce samedi lors d’une attaque israélienne contre une école gérée par l’ONU dans la bande de Gaza. Cinquante autres personnes ont été blessées dans cette école du camp de Nousseirat et ont été transportées à l’hôpital des martyrs d’Al-Aqsa. Le ministère de la santé de la bande de Gaza, dirigé par le Hamas, a dénoncé cet acte comme un « massacre odieux », condamnant fermement cette action. En réponse, l’armée israélienne a affirmé que sa frappe a visé « plusieurs terroristes » près de l’école Al-Jaouni de l’UNRWA, la décrivant comme un lieu de cachette et d’infrastructures d’attaque contre des soldats.
De nombreuses mesures auraient été prises pour limiter les risques pour les civils, selon l’armée israélienne. Témoignant des événements, Samah Abou Amsha a décrit comment des éclats d’obus sont parvenus jusqu’à eux alors qu’ils étaient dans une classe, blessant les enfants et semant la peur. Alors que le conflit à Gaza entre dans son dixième mois, des négociations pour un cessez-le-feu ont été relancées. En parallèle, des protestations à Tel-Aviv réclament la libération des otages et la démission du gouvernement de Benyamin Nétanyahou, le premier ministre israélien en place.
Depuis le début de l’offensive militaire israélienne, 38 098 Palestiniens ont perdu la vie, principalement des civils, selon les statistiques du ministère de la santé du Hamas. Le bilan humain de ce conflit est alarmant et pousse à une réflexion sur les actions à entreprendre pour une résolution pacifique.