Un enfant Palestinien est assis le 14 août 2024 sur les ruines d’une maison ciblée par une frappe israélienne dans la bande de Gaza. RAMADAN ABED / REUTERS
L’armée israélienne a annoncé le mercredi 14 août avoir mené plus de quarante frappes aériennes sur la bande de Gaza, visant ce qu’elle qualifie d’ « infrastructures terroristes ». Ces attaques ont causé la mort de 17 personnes, dont cinq enfants et leurs parents, selon des responsables de la santé palestiniens. Tsahal poursuit également ses opérations dans le sud du territoire à Tell Al-Sultan à Rafah ainsi qu’à Khan Younès, et dans le centre de la bande de Gaza.
Ces opérations militaires interviennent à la veille de négociations pour un cessez-le-feu à Gaza, territoire palestinien en proie à une guerre déclenchée par Israël en réaction aux attaques terroristes menées par le Hamas sur son sol le 7 octobre dernier. Les États-Unis espèrent parvenir jeudi à un accord de trêve pour dissuader l’Iran de lancer une attaque contre l’État hébreu, Téhéran accusant Israël d’avoir assassiné le chef du Hamas Ismaïl Haniyeh le 31 juillet.
Selon le New York Times, Ahmad Abdul Hadi, représentant du Hamas au Liban, a déclaré mardi qu’il ne participerait pas aux négociations, remettant en question la volonté du premier ministre israélien de conclure un accord mettant fin à l’agression. Il a ajouté que le Hamas souhaitait se conformer à la proposition qui lui avait été présentée le 2 juillet, s’appuyant sur les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU et sur le discours de Joe Biden.
La ministre des finances israélienne Bezalel Smotrich a annoncé mercredi que le projet de construction d’une nouvelle colonie sur un site classé au patrimoine mondial de l’Unesco en Cisjordanie avait été approuvé. Il a affirmé que rien ne pourrait arrêter le développement des implantations, déclarant que le projet d’un État palestinien était dangereux et qu’ils continueraient à créer des faits sur le terrain.
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