Une trêve sous conditions dans le contexte de la guerre entre Israël et le Hamas
Malgré la pression internationale pour atténuer leur soutien à Israël, les États-Unis ont de nouveau empêché le Conseil de sécurité de l’ONU d’exiger un cessez-le-feu immédiat à Gaza. Ils ont fait circuler un projet de résolution alternatif évoquant une éventuelle trêve sous conditions.
Un texte algérien, présenté après plus de trois semaines de discussions, a recueilli 13 voix pour, une abstention et un contre. Les États-Unis ont opposé un veto. Ils ont prévenu que le texte algérien n’était pas acceptable. Ils ont mis en avant le soutien des Palestiniens à une trêve incluant une nouvelle libération d’otages.
Ce projet américain est ferme sur Rafah, prévenant qu’une offensive terrestre d’ampleur ne devrait pas avoir lieu dans les conditions actuelles. Certains s’interrogent sur l’objectif des États-Unis avec ce texte. Mais il a au moins un impact : il « va rendre Israël nerveux », selon un analyste.
Malgré la perspective du veto américain, le groupe des pays arabes aux Nations unies a répété avant le vote son soutien au texte de l’Algérie. Il a plaidé pour que le Conseil agisse avant qu’il ne soit trop tard. Le texte est loin d’être adopté, mais il a le mérite de relancer un débat crucialement important. La discussion sur un cessez-le-feu en Israël doit se poursuivre.
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