Cette année, les 640 000 familles qui comptent un enfant lycéen concerné par la plateforme Parcoursup sont confrontées à l’incertitude et à l’attente. Pour Loup Cornut, responsable administrative, c’est « une année en apnée ». Le 18 janvier, les lycéens pourront commencer à formuler leurs vœux en ligne et les premières propositions d’admission seront envoyées le 1er juin. Mais pour ceux qui n’auront pas été retenus dans les formations demandées, une phase d’admission complémentaire s’ouvrira le 15 juin et se poursuivra jusqu’au 12 septembre.
Cette longue attente génère un « stress énorme » chez les parents, qui se retrouvent à faire les calculs les moins avouables. C’est ce que raconte Guillaume Bussy, consultant en informatique, dont le fils s’est retrouvé premier recalé pour une licence de sciences politiques à l’université de Lille. Heureusement, le premier cas de figure s’est présenté et il a obtenu une place avant la fin juillet.
Parcoursup est devenu le métronome de la vie de famille pour les Cornut, comme pour beaucoup d’autres. C’est pourquoi Loup Cornut souligne : « Vivement que cela cesse ! »
Mots-Clés: Parcoursup, famille Cornut, stress, incertitude, admission complémentaire.