Carlos Tavares, le dirigeant de Stellantis, a récemment inauguré un nouveau site de production d’une transmission électrifiée à double embrayage dans le complexe de Mirafiori à Turin, en Italie, le 10 avril 2024. Les actionnaires de Stellantis se sont réunis en assemblée générale le 16 avril pour se prononcer sur la rémunération de Carlos Tavares, qui est au cœur d’une vive polémique. Sa rémunération annuelle pourrait atteindre 36,5 millions d’euros pour l’année 2023, en hausse par rapport aux années précédentes, suscitant des interrogations sur sa légitimité.
La progression de la rémunération de Carlos Tavares est largement due à une prime de 10 millions d’euros attribuée pour la « transformation » du groupe après la fusion entre PSA et Fiat-Chrysler. Cette rétribution généreuse inclut des pensions de retraite à long terme, ainsi que des bonus conditionnés à l’atteinte des objectifs fixés pour 2025, année de fin de mandat pour le PDG. Malgré certaines controverses, la rémunération de Carlos Tavares serait principalement liée aux performances de l’entreprise, ce qui démontre des résultats jugés satisfaisants.
Des sociétés de conseil, telles que Glass Lewis et ISS, ont recommandé de voter contre la rémunération de Carlos Tavares, soulignant des réserves sérieuses sur son montant excessif. En revanche, la CGT de Stellantis a fermement dénoncé un salaire jugé « choquant et scandaleux », contrastant avec les difficultés financières rencontrées par de nombreux employés au quotidien. Malgré la redistribution de près de 1,9 milliard d’euros aux salariés et les dividendes versés aux actionnaires, la polémique autour de la rémunération du dirigeant persiste.
Face à ces critiques récurrentes, Carlos Tavares s’est comparé à un joueur de football ou à un pilote de Formule 1, soulignant que la majeure partie de sa rémunération dépend des performances de l’entreprise. Les décisions prises lors de cette assemblée générale joueront un rôle crucial dans la perception publique de la rémunération des dirigeants d’entreprises, renforçant ainsi les débats sur l’équité et la transparence des rétributions dans le monde des affaires.
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