Le Stade de France accueille une finale de Coupe de France inattendue samedi 29 avril à 21 heures opposant Nantes, tenant du titre, à Toulouse. L’enjeu est important pour les deux équipes qui espèrent décrocher une qualification pour la Ligue Europa la saison prochaine. Toutefois, cette affiche est entourée d’un contexte extrasportif pesant. Près d’un an après la finale de la Ligue des champions qui avait tourné au fiasco d’organisation et de sécurité, la présence du président Emmanuel Macron attise les mouvements de protestation sociale.
Malgré l’invitation du chef de l’Etat à assister à la finale de la Coupe de France, la présidence de la République a annoncé qu’Emmanuel Macron ne remettrait pas la coupe au vainqueur sur la pelouse, afin de prévenir tout risque d’envahissement de terrain. En effet, le préfet de police a imposé que le trophée soit remis « dans la tribune ». Les organisations syndicales avaient prévu de manifester leur désapprobation vis-à-vis de la réforme des retraites et du chef de l’Etat en distribuant des cartons rouges et des sifflets aux spectateurs du Stade de France. Cette manifestation est toutefois interdite par la Préfecture de police de Paris, qui estime qu’elle causerait des troubles à l’ordre public.
Pour prévenir tout incident, quelque 3 000 policiers et gendarmes seront mobilisés pour assurer la sécurité des abords du stade, qui seront déjà bondés. L’usage de sifflets en tribune est interdit par la Fédération française de football pour ne pas perturber l’arbitrage. Les spectateurs devront donc être fouillés afin de retirer tout objet interdit, ce qui rendra la gestion des supporters encore plus difficile pour les forces de l’ordre.
En conclusion, la finale de la Coupe de France qui opposera Nantes à Toulouse est une rencontre importante pour les deux équipes qui espèrent décrocher un ticket pour la Ligue Europa la saison prochaine. Toutefois, l’affiche est entourée d’un climat social pesant, qui s’explique notamment par la présence du président Emmanuel Macron. Les organisations syndicales avaient prévu de manifester leur mécontentement dans les tribunes du stade, mais leur manifestation a été interdite par la Préfecture de police de Paris. Les forces de l’ordre seront mobilisées en nombre pour assurer la sécurité des abords du stade et prévenir tout incident.
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