Des étudiants ayant passé la nuit à l’emplacement historique de Sciences Po étaient visibles aux fenêtres du 27, rue Saint-Guillaume, le matin du 26 avril. C’est alors que des poubelles bloquaient l’entrée principale de Sciences Po Paris, rue Saint-Guillaume, en ce vendredi matin.
Une petite foule composée d’étudiants, de militants et de sympathisants du Comité Palestine poursuivait la mobilisation propalestinienne dans et devant les locaux de Sciences Po Paris, rue Saint-Guillaume, en organisant un sit-in dans la rue et scandant des slogans en faveur de la lutte palestinienne. La tension est montée d’un cran aux alentours de 16 heures avec l’arrivée de manifestants pro-israéliens criant des slogans tels que « Libérez Sciences Po » ou « Libérez Gaza du Hamas ».
La direction de l’établissement a déploré ces actions étudiantes perturbant le bon fonctionnement de l’institution et pénalisant les étudiants, enseignants et salariés. Des représentants des étudiants ont été reçus en urgence pour discuter des revendications du Comité Palestine, notamment la condamnation des agissements d’Israël par Sciences Po et la fin de toute collaboration jugée complice de l’oppression du peuple palestinien.
Le mouvement de mobilisation survient dans un contexte mondial de protestations similaires, notamment dans des universités américaines prestigieuses telles que Harvard, Yale et Princeton, mobilisées contre la guerre à Gaza. La ministre de l’enseignement supérieur a vivement critiqué le rôle des « insoumis » dans cette mobilisation, dénonçant le blocage des campus et accusant les meneurs d’être irresponsables promouvant l’anarchie.