dimanche 24 novembre 2024
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Scandaleux : La justice annule la procédure contre les membres de l’ultradroite responsables des violences pendant la Coupe du monde France-Maroc !

Annulation de la procédure visant sept proches de l’ultradroite après la demi-finale de la Coupe du monde France-Maroc

Le tribunal judiciaire de Paris a rendu un verdict inattendu en annulant toute la procédure judiciaire visant sept individus appartenant à l’ultradroite. Ils étaient accusés de participation à un groupement en vue de commettre des violences après la demi-finale de la Coupe du monde France-Maroc. Le tribunal a justifié sa décision en invoquant des « irrégularités » dans la procédure.

L’élément clé de cette annulation réside dans le fait que les arrestations des prévenus dans un bar du 18e arrondissement de Paris n’étaient pas dans le périmètre d’action assigné aux policiers ce soir-là. En conséquence, les arrestations ainsi que les procès-verbaux dressés ont été déclarés nuls. Les sept prévenus, dont Marc de Cacqueray-Valmenier, considéré comme l’ancien chef du groupuscule d’ultradroite les Zouaves, sont donc libres et ne seront pas jugés.

L’acquittement a été accueilli avec surprise par les sept jeunes gens, qui se sont pris dans les bras et congratulés. Le soulagement était palpable, avec l’un d’eux lançant : « Je n’y croyais pas. »

Avant de rendre son verdict, le tribunal s’était retiré pour plus d’une heure afin de délibérer des questions de nullité soulevées par les avocats de la défense. Me Georges Sauveur, avocat de deux des prévenus, avait notamment soutenu que les interpellations étaient illégales. Les jeunes gens étaient poursuivis pour « participation à un groupement en vue de violences volontaires ou dégradations » et, pour certains, port d’arme. Cependant, des avocats ont fait remarquer que le sac appartenant à l’un des prévenus, qui aurait contenu des matraques, avait été « perdu » au cours de la procédure.

Parmi les sept prévenus, Marc de Cacqueray-Valmenier est une figure connue de l’ultradroite. Il a déjà été condamné et incarcéré ces dernières années. Il est actuellement mis en examen et sous contrôle judiciaire dans une autre affaire instruite à Bobigny. Les six autres prévenus, qui résident dans la région parisienne ou à Rouen, ont des profils divers. Parmi eux, on compte des intérimaires, des étudiants en droit ou en commerce, un agent immobilier vivant dans le 16e arrondissement de la capitale, ainsi qu’un employé polyvalent du distributeur Lidl qui dit avoir quitté l’armée par « désaccord » avec la politique du gouvernement.

Il est intéressant de souligner que 38 personnes avaient été interpellées dans le bar où se trouvaient les sept prévenus. Parmi elles, 31 ont bénéficié d’un classement sans suite ou d’alternatives aux poursuites. À l’époque, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, les avait accusées d’être venues « faire le coup de poing ». Cette affaire illustre un contexte de surveillance accrue par les autorités concernant les mouvances d’ultradroite.

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