Une enquête pour « violences par personne dépositaire de l’autorité publique » a été ouverte après l’agression d’une journaliste à Marseille le 27 juin, selon le parquet de la ville contacté par l’Agence France-Presse. Le parquet a « saisi l’inspection générale de la police nationale [IGPN] », a-t-il précisé, confirmant l’information initiale du quotidien La Provence.
Une journaliste travaillant pour le site d’information Made in Marseille a été victime d’une « agression physique (…) de la part d’un CRS » en marge de la visite du président de la République dans la cité phocéenne, « alors qu’elle souhaitait simplement rentrer chez elle et prendre un vélo en libre-service (…) devant le MuCEM », avait expliqué la rédaction de Made in Marseille dans un communiqué.
Selon le témoignage de la rédaction, l’agression aurait eu lieu lors d’un contrôle d’identité injustifié. L’agent aurait trouvé la carte de presse de la journaliste, ce qui aurait provoqué une escalade de violence. Il aurait étranglé la journaliste alors qu’elle tentait de téléphoner à sa rédactrice en chef pour rapporter la situation. Des insultes misogynes et des propos dégradants auraient également été proférés à l’encontre de la journaliste.
La victime a déposé plainte dès le lendemain de l’agression et a également fait un signalement à l’IGPN. Les autorités ont ouvert une enquête pour faire toute la lumière sur cette affaire. Il est essentiel que les violences commises par les personnes dépositaires de l’autorité publique soient sévèrement condamnées et que les responsabilités soient clairement établies.
Cette agression survient quelques jours seulement après qu’une enquête a été ouverte pour violences en réunion par personne dépositaire de l’autorité publique suite à un autre incident à Marseille. Un jeune homme a été gravement blessé lors d’une altercation avec des agents de police.
Ces deux affaires soulèvent de nombreuses questions sur la manière dont les forces de l’ordre utilisent la violence et font respecter l’autorité dans la ville de Marseille. Il est essentiel que ces cas soient examinés avec rigueur et que des mesures adéquates soient prises pour prévenir de tels incidents à l’avenir.
La visite du président de la République à Marseille, pour lancer l’acte II de son plan « Marseille en grand », avait pour objectif de revitaliser la deuxième ville de France. Cependant, ces incidents mettent en évidence les problèmes persistants de sécurité et de respect des droits humains dans certains quartiers de la ville.
Il est impératif que des mesures soient prises pour garantir la sécurité de tous les citoyens, y compris les journalistes qui exercent leur métier dans des conditions souvent difficiles. Les violences à l’encontre des journalistes sont inacceptables et constituent une atteinte à la liberté d’expression et à la démocratie.
Il est donc nécessaire que l’enquête diligentée par l’IGPN soit menée de manière rigoureuse et impartiale. Il est essentiel que les responsables de cette agression soient identifiés et traduits en justice.
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