Didier Samuel va bientôt prendre la tête de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm). La nomination de cet hépatologue a été approuvée par le Parlement le jeudi 26 janvier, avec 30 voix pour et 18 voix contre. Les députés et sénateurs ont voté de manière opposée, les premiers pour et les seconds contre, critiquant cette nomination qui vient directement de l’Elysée. Cependant, Pierre Ouzoulias, sénateur des Hauts-de-Seine et membre du Parti communiste, a tenu à préciser sur Twitter que « ni la personne de Didier Samuel ni ses compétences ne sont remises en cause ».
Didier Samuel a 64 ans et une carrière bien remplie. Il est chef du service d’hépatologie et de réanimation hépatique et directeur médical du centre de transplantation hépatique à l’hôpital Paul-Brousse de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) à Villejuif (Val-de-Marne). Il est également directeur d’une unité de recherche physiopathogenèse et traitement des maladies du foie à l’Inserm, professeur d’hépatologie et de gastro-entérologie à l’université Paris-Saclay et à l’hôpital Paul-Brousse, président du comité national de coordination de la recherche et doyen de la faculté de médecine et président de la conférence des doyens de médecine.
Depuis sa jeunesse, Didier Samuel est passionné par l’hépatologie. Cette passion lui vient de ses deux « maîtres » : Henri Bismuth, éminente figure de la chirurgie et de la transplantation hépatique, et Jean-Pierre Benhamou, l’un des plus grands hépatologues français. Il a été témoin de l’une des premières greffes d’un foie d’adulte réduit chez un garçon de 11 ans, Martial Deschaseaux, en 1981. Aujourd’hui encore, Didier Samuel est toujours en contact avec lui.
La nomination de Didier Samuel devrait être entérinée lors d’un prochain conseil des ministres.
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