La Ligue des droits de l’homme (LDH) est au centre d’une polémique concernant ses prises de position sur l’islamisme radical. La ministre des Transports, Elisabeth Borne, a déclaré lors d’une séance du Sénat qu’elle ne comprenait plus certaines des prises de position de la LDH et a pointé du doigt son ambiguïté face à l’islamisme radical. Elle a également rappelé que la LDH avait récemment remis en cause un arrêté interdisant le transport d’armes par destination à Sainte-Soline, théâtre de violences entre manifestants opposés aux mégabassines et forces de l’ordre.
M me Borne a affirmé que le gouvernement n’a pas l’intention de baisser la subvention accordée à la LDH, mais que le dialogue avec les associations recevant des financements publics était une responsabilité. Selon elle, il est important que les associations de défense des droits de l’homme puissent poursuivre leur action de vigie, action largement financée par l’Etat et les collectivités.
Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, avait déclaré lors d’auditions devant le Parlement que la subvention accordée par l’Etat à la LDH méritait d’être examinée dans le cadre des actions menées par l’association.
La LDH, association fondée en 1898, a déployé des observateurs citoyens lors de manifestations pour documenter le dispositif de maintien de l’ordre. Elisabeth Borne a souligné l’importance du droit de manifester et a précisé que celui-ci devait s’exercer dans la sécurité et sans violence.
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