Les résultats du rapport publié par le groupement d’intérêt scientifique EPI-Phare, placé sous la double tutelle de l’Agence nationale de sécurité du médicament et de la Caisse nationale d’assurance-maladie, sont clairs : même après deux ans, les personnes ayant reçu une simple primo-vaccination sont mieux protégées que les non-vaccinés face aux formes graves du Covid-19, avec une efficacité de 45 % contre le risque d’hospitalisation.
De plus, l’efficacité additionnelle d’une dose de rappel (troisième, quatrième ou cinquième dose) est estimée à 69 % dans les deux premiers mois suivant l’injection. Elle diminue ensuite progressivement, à 55 % entre deux et quatre mois, à 30 % entre quatre et six mois et enfin à 22 % au-delà de six mois.
Le directeur d’EPI-Phare, Mahmoud Zureik, explique que « la question qui se pose aujourd’hui, c’est plutôt de savoir quelle est l’efficacité de la dernière dose qu’on a reçue, que cela soit la troisième, la quatrième ou la cinquième, et pendant combien de temps on est protégé ».
Le rapport publié par EPI-Phare répond à cette question et permet ainsi d’avoir une meilleure compréhension de l’efficacité des doses de rappel vaccinal sur le risque d’hospitalisation pour Covid-19. Il est donc essentiel que les Français fassent le tri entre les différentes recommandations communiquées par les autorités sanitaires et qu’ils soient conscients de l’importance de se faire vacciner et de respecter les rappels.
Mots-Clés: Mahmoud Zureik, EPI-Phare, Covid-19, Vaccination, Rappel, Hospitalisation, Primo-Vaccination, Omicron, BA.4, BA.5.