Des individus se sont présentés sur le plateau de l’émission « Touche pas à mon poste » en se faisant passer pour des membres de la Brigade de répression de l’action violente motocycliste (BRAV-M), vêtus de capuches noires et portant des brassards de police. Ils ont déclaré que leur rôle était de neutraliser les éléments les plus radicaux et les plus violents, tels que les « black blocs », lors des manifestations. Cette séquence a rapidement été diffusée sur les réseaux sociaux, attirant l’attention du préfet de police de Paris, Laurent Nunez, qui a annoncé l’ouverture d’une enquête administrative et la saisine de la justice.
Cependant, des doutes ont été émis quant à l’authenticité de l’appartenance de ces individus à la BRAV-M. « Les premiers éléments en notre possession laissent à penser que ces personnes n’appartiennent pas à la BRAV-M », a écrit la Préfecture de police dans un tweet. En effet, leurs voix avaient été modifiées et leur apparence dissimulée, ce qui a rendu difficile la vérification de leur identité. Une enquête administrative a donc été ouverte afin de déterminer si ces personnes ont usurpé l’identité de membres de la BRAV-M à des fins malveillantes.
Les méthodes d’intervention de la BRAV-M lors des manifestations contre la réforme des retraites et lors du rassemblement contre les mégabassines le week-end dernier dans les Deux-Sèvres font l’objet de critiques. Certains dénoncent une utilisation excessive de la violence. Dans ce contexte, la présence supposée de ces personnes sur le plateau de l’émission de Cyril Hanouna a suscité de vives réactions sur les réseaux sociaux, certains dénonçant une instrumentalisation de la police à des fins politiques.
Mots-clés: BRAV-M, manifestations, imposteurs, enquête.