Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, a prononcé un discours le 13 septembre au Parlement européen à Strasbourg, dans lequel elle a défendu son bilan depuis sa prise de fonction en décembre 2019. Ce discours a eu lieu avant les élections européennes prévues en juin 2024. Alors que les préparatifs politiques pour ces élections sont en cours, Ursula von der Leyen n’a pas confirmé ni démenti qu’elle souhaite exercer un nouveau mandat de présidente de la Commission.
Dans son discours, Ursula von der Leyen a récapitulé les principaux dossiers et actions réalisés par les institutions européennes depuis sa prise de fonction. Elle a également annoncé l’ouverture d’une enquête sur les subventions publiques chinoises aux automobiles électriques, afin de défendre l’industrie européenne face à des prix artificiellement bas. La présidente de la Commission a souligné son engagement pour le Pacte vert européen, qui vise à réduire les émissions de carbone, tout en garantissant une transition juste et équitable. Les réglementations environnementales de l’Union européenne suscitent cependant des résistances croissantes.
Ursula von der Leyen a annoncé plusieurs mesures à venir en faveur de l’énergie éolienne, soulignant la nécessité d’accélérer la délivrance des permis. Elle a également rendu hommage aux agriculteurs, reconnaissant les défis auxquels ils sont confrontés, tels que l’agression russe contre l’Ukraine et le changement climatique, qui provoquent sécheresses, incendies et inondations.
Le Pacte vert européen, qui vise à réduire les émissions de carbone, reste inachevé. Trente-sept textes sont encore en négociation, certains suscitant l’opposition de la droite et de l’extrême droite, qui dénoncent un fardeau réglementaire imposé aux agriculteurs et aux entreprises.
Ursula von der Leyen a également abordé la question de l’inflation dans la zone euro, reconnaissant que le retour à un taux d’inflation de 2% prendra du temps. Elle a salué les efforts de Christine Lagarde et de la Banque centrale européenne pour juguler l’inflation.
La présidente de la Commission européenne s’est félicitée de la baisse des prix du gaz en Europe grâce à la politique d’achats en commun, de réduction de la demande et de soutien aux énergies renouvelables. Elle a accusé le président russe Vladimir Poutine d’avoir utilisé le gaz comme une arme. La question ukrainienne n’a pas occupé une place centrale dans son discours, bien que l’Ukraine ait réalisé de grandes avancées sur la voie de son adhésion à l’Union européenne.
En conclusion, Ursula von der Leyen a souligné la nécessité d’adapter plus rapidement l’Union européenne, ses institutions et son budget pour l’élargissement, sans toutefois fixer de calendrier précis. Ces propos font écho à la volonté de Charles Michel, président du Conseil européen, de fixer un calendrier pour l’élargissement de l’Union européenne.
Mots-clés: Ursula von der Leyen, Commission européenne, Parlement européen, Strasbourg, élections européennes, Pacte vert, transition juste et équitable, réglementations environnementales, agriculture, subventions publiques chinoises, automobiles électriques, prix artificiellement bas, énergie éolienne, permis, inflation, taux d’intérêt, Banque centrale européenne, prix du gaz, politique d’achats en commun, énergies renouvelables, Ukraine, adhésion à l’Union européenne, élargissement de l’Union européenne.