La Grèce aurait refusé l’assistance aérienne de Frontex en juin dernier, avant le tragique naufrage d’un bateau de migrants en Méditerranée. Le 13 juin, Frontex, l’Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes basée à Varsovie, avait proposé son soutien à la Grèce, mais n’a pas reçu de réponse de la part des autorités grecques, comme l’a confirmé le service de presse de Frontex à l’Agence France-Presse (AFP).
Le jour du drame, le centre de coordination italien avait ordonné à l’avion de Frontex de rechercher le navire de pêche à 08h33 GMT. Le bateau a été repéré à 09h47 GMT, mais l’avion a dû retourner à la base pour faire le plein après seulement dix minutes de surveillance, selon Frontex.
Ce n’est pas la première fois que Frontex propose son aide à la Grèce. Il y a dix jours avant le naufrage, l’agence avait proposé l’envoi d’un drone pour patrouiller au-dessus de la mer Égée. Cependant, le gouvernement grec avait demandé à utiliser ce drone pour un autre sauvetage au sud de la Crète, où 80 personnes étaient en danger, selon Frontex.
Le naufrage qui a eu lieu dans la nuit du 13 au 14 juin est considéré comme l’un des plus graves en Méditerranée. Le chalutier surchargé et vétuste en provenance de Libye a fait naufrage au large des côtes de la péninsule du Péloponnèse en Grèce, sur la route migratoire la plus dangereuse du monde. Au moins 82 personnes ont perdu la vie dans ce drame.
L’Organisation mondiale des migrations (OIM) et le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (UNHCR) estiment qu’entre 400 et 750 personnes se trouvaient à bord du chalutier au moment du naufrage, dont des femmes et des enfants. La majorité des migrants venaient probablement du Pakistan, en particulier des provinces du Pendjab et du Cachemire. Parmi les rescapés, on compte 47 Syriens, 43 Égyptiens, 12 Pakistanais et deux Palestiniens, selon les autorités grecques.
La tragédie en Méditerranée soulève de nombreuses questions concernant la chaîne de responsabilités. La Grèce est sous pression depuis des années en raison de l’afflux massif de migrants dans le pays, et certains critiquent le manque de coopération avec les agences européennes de sécurité des frontières comme Frontex.
Il est crucial d’améliorer la coordination et la coopération entre les pays de l’Union européenne afin de prévenir de telles tragédies et de sauver le plus grand nombre de vies possibles. La gestion de la crise migratoire en Méditerranée doit être une priorité pour les pays européens et des mesures doivent être prises pour renforcer la surveillance et les secours en mer.
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