L’ONU, à travers le porte-parole du secrétaire général Antonio Guterres, a confirmé que onze de ses membres étaient actuellement retenus par les rebelles houthistes au Yémen. Il a été demandé de les libérer sans condition. Des clarifications ont été exigées concernant les circonstances de leur détention. Des efforts sont déployés pour obtenir leur libération rapide.
Selon l’organisation yéménite Mayyun, dix-huit Yéménites ont également été enlevés par des services de sécurité dans des zones contrôlées par les insurgés. L’attaque et l’enlèvement de membres des Nations unies et d’organisations internationales ont été dénoncés comme une grave violation des droits et des immunités du personnel. Ces actes sont perçus comme du chantage pour des gains politiques et économiques.
Les enlèvements simultanés ont eu lieu dans plusieurs régions contrôlées par les houthistes. Cette escalade de violence est condamnée par le ministre yéménite de l’information, Moammar Al-Eryani. Depuis le début du conflit, les houthistes ont été responsables de nombreux enlèvements, détentions arbitraires et tortures, y compris envers des civils et des travailleurs humanitaires de l’ONU et d’ONG.
La situation au Yémen, ravagé par des années de conflit, reste préoccupante. La communauté internationale surveille de près l’évolution de la situation et les violations des droits humains commises dans le pays. Les efforts diplomatiques se poursuivent pour trouver une solution durable et assurer la sécurité et la liberté des travailleurs humanitaires œuvrant dans une des crises humanitaires les plus graves au monde.
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