Un tragique accident a frappé la gare de Novi Sad, en Serbie, le 1er novembre 2024, lorsque l’effondrement d’une portion du toit extérieur a causé la mort d’au moins huit personnes. Ce sinistre a mobilisé les équipes de secours s’efforçant de retrouver d’éventuelles victimes encore piégées sous les débris. Les conséquences de cet événement sont lourdes, tant sur le plan humain que matériel, et suscitent des interrogations quant à la sécurité des infrastructures publiques.
La gare de Novi Sad, un point névralgique du nord de la Serbie, a été le théâtre d’un incident choquant vendredi dernier. Selon Ivica Dacic, le ministre de l’Intérieur serbe, ce sont au moins huit victimes qui ont été confirmées décédées après que le toit de la structure a cédé. « Huit corps ont été retrouvés, huit personnes sont mortes… Deux personnes sont à l’hôpital, dont une dans un état critique », a-t-il déclaré, soulignant l’ampleur de la catastrophe. Les opérations de sauvetage ont été intensifiées, représentant un défi logistique majeur pour les équipes mobilisées sur place.
Une opération de secours complexe
Les efforts des sauveteurs, au nombre de plus de 80, se poursuivent, alors même que deux personnes sont encore coincées sous les décombres. « L’opération de secours est toujours en cours et s’avère incroyablement compliquée. Nous restons en contact avec les deux victimes emprisonnées », a ajouté M. Dacic, reflets d’un engagement total pour secourir les survivants. Les conditions sur le site sont inquiétantes, et les équipes doivent travailler avec précaution pour éviter d’éventuels nouveaux effondrements.
Une enquête sur les causes
Face à cette tragédie, le Premier ministre serbe, Milos Vucevic, a annoncé une enquête approfondie pour déterminer les raisons qui ont conduit à l’effondrement. « Nous insisterons pour trouver ceux qui sont responsables, ceux qui auraient dû s’assurer de la sécurité de la structure. Mes condoléances aux familles des personnes décédées », a-t-il exprimé. Ce drame a été désigné comme un « vendredi noir pour la Serbie », illustrant le choc national que représente cet événement.
Des infrastructures à revoir
La gare de Novi Sad, qui avait réouvert en juillet après trois années de travaux de rénovation, se retrouve désormais sous un jour tragique. Des images diffusées sur les réseaux sociaux font état de l’arrivée massive de secours, incluant ambulances et camions de pompiers, témoignant de la gravité de la situation. Il est à noter que le toit effondré ne faisait pas partie des rénovations récentes, selon la société des chemins de fer serbe, soulevant des questions sur l’état de l’entretien des infrastructures.
Conséquences et réflexions
Ce tragique incident met en lumière l’importance de la sécurité des structures publiques. À la lumière de cette catastrophe, une réflexion s’impose sur les normes de construction et d’entretien en Serbie. Les familles des victimes et l’ensemble du pays plongent dans le deuil et l’incompréhension, espérant des réponses et des mesures pour éviter qu’une telle tragédie ne se reproduise à l’avenir.
Alors que les équipes de secours continuent leur travail, et que des recherches supplémentaires sont menées, l’heure est aux questions. Quels mécanismes de sécurité doivent être renforcés ? Quels standards doivent être instaurés pour protéger la vie des citoyens dans des lieux aussi fréquentés que les gares ? Ce drame, au-delà de la douleur qu’il engendre, appelle à une rigueur renforcée et à une responsabilité collective en matière de sécurité publique.
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