L’eurodéputé d’origine allemande de l’extrême droite, Maximilian Krah, fait l’objet de deux enquêtes préliminaires en Allemagne. La justice allemande suspecte des financements russes et chinois à son encontre, remettant en question son intégrité. Les autorités examinent de près toute forme de corruption potentielle liée au député. Le scandale a éclaté après l’arrestation d’un assistant parlementaire soupçonné d’espionnage au profit de la Chine, obligeant Krah à le renvoyer.
Le chancelier Olaf Scholz a qualifié les accusations contre l’assistant d’extrêmement inquiétantes, soulignant l’urgence de l’affaire. Malgré ces révélations troublantes, l’AfD a décidé de maintenir Maximilian Krah en tant que tête de liste pour les élections européennes à venir. Les médias ont également mis en lumière des liens entre Krah et un militant pro-Kremlin, suscitant des interrogations sur d’éventuels paiements controversés.
Cette affaire met en lumière les enjeux de sécurité nationale et la vulnérabilité des institutions européennes face aux influences étrangères. La ministre de l’Intérieur allemande a dénoncé cette situation comme une attaque grave contre la démocratie en Europe. La coopération entre la Russie, la Chine et l’AfD soulève des préoccupations majeures, obligeant le Bundestag à convoquer un débat d’urgence pour évaluer les menaces pesant sur la démocratie européenne.
Mots-clés:
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