Pékin a intensifié les tensions autour de Taïwan en déployant, le 14 octobre dernier, des avions militaires et des navires de guerre afin de cerner l’île. Ces exercices militaires, qualifiés de « sérieuses mises en garde » aux autorités taïwanaises que la Chine juge « séparatistes », préoccupent particulièrement Washington. En effet, pour Pékin, Taïwan est un territoire qui doit être réunifié avec le continent chinois.
Ce déploiement militaire coïncide avec des manœuvres que la Chine prétend avoir « réussi avec succès », mettant en avant le renforcement de ses capacités militaires à travers des tests de coordination entre ses troupes. Li Xi, porte-parole de l’armée, a affirmé que les forces demeurent en état d’alerte constante et que les tentatives d’indépendance vont être fermement contrecarrées.
Un contexte de tensions croissantes
En quelques jours, le paysage géopolitique s’est intensifié avec un discours du président taïwanais, Lai Ching-te, qui a promis de « résister à l’annexion » que Pékin envisage pour Taïwan. Ses déclarations, qui suggèrent une volonté d’indépendance, ont été accueillies avec hostilité par le gouvernement chinois. « Les provocations de ceux qui militent pour l’indépendance de Taïwan feront inévitablement l’objet de mesures de rétorsion,
» a averti Mao Ning, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.
Ce climat tendu est accentué par le fait que Taïwan a détecté 125 avions chinois approchant de son espace aérien, marquant ainsi un « record » d’intrusions. Les autorités taïwanaises ont qualifié cette situation de « comportement irrationnel et provocateur » et se sont engagées à protéger leur territoire et leur démocratie.
Des manœuvres militaires impressionnantes
Les exercices militaires, désignés sous le nom « Joint Sword-2024B », se déroulent autour de Taïwan, incluant des activités maritimes et aériennes dans des régions stratégiques. Ces manœuvres se concentrent sur le blocus de ports et sur l’assaut de cibles maritimes et terrestres,
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