Dans la marche de protestation qui a eu lieu à Dacca le 3 août 2024, des manifestants ont réclamé justice pour les victimes des récents affrontements meurtriers à travers le pays. Les affrontements entre les opposants de la première ministre, Sheikh Hasina, et les partisans de la Ligue Awami ont entraîné la mort d’au moins huit personnes le dimanche 4 août, selon la police et les hôpitaux.
La contestation a débuté après la réintroduction d’un système de quotas dans la fonction publique en juin, réservant une majorité des emplois à certains candidats, dont une part importante aux descendants d’anciens combattants de la guerre d’indépendance du Bangladesh. Cette décision a suscité une forte réaction parmi les jeunes Bangladais sans emploi, estimés à environ 18 millions selon les données gouvernementales.
Les manifestations ont continué malgré un ultimatum ignoré par le gouvernement de Sheikh Hasina. Les étudiants ont exigé la libération de leurs dirigeants et des excuses pour les victimes des affrontements. Ce mouvement a gagné en importance, passant de la contestation des quotas à la demande de démission de la première ministre.
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