Kamala Harris se présente pour accepter sa nomination en tant que candidate à l’élection présidentielle de novembre lors du dernier jour de la convention nationale du parti démocrate à Chicago le 22 août 2024. Soixante-quatorze jours demeurent avant l’élection présidentielle du 5 novembre, un sprint à venir qui peut réserver bien des surprises suite à son triomphe à la convention démocrate. Le traditionnel lâcher de ballons bleu, blanc, rouge a marqué son investiture, le jeudi 22 août à 21h30, heure de Chicago (Illinois).
Cette candidate est apparue sur scène vêtue d’un tailleur-pantalon sombre, affichant un sourire éclatant devant les délégués habillés de blanc, scandant « USA ». Elle a entamé son discours en évoquant son parcours surprenant des dernières semaines. Remplaçant Joe Biden au pied levé en juillet dernier, elle aspire à offrir aux États-Unis une nouvelle perspective, une « nouvelle voie en avant », loin d’être envisageable il y a seulement un mois. Elle met en avant la volonté de la nation d’aller de l’avant dans cette aventure américaine.
Fille d’immigrés, avec un père jamaïcain professeur d’économie à Stanford et une mère scientifique indienne passionnée de biologie, Kamala Harris incarne l’ascension sociale et la réussite du rêve américain. Issue d’une enfance heureuse en Californie malgré le divorce de ses parents, elle incarne la détermination de faire face aux injustices et de les corriger. Engagée dans la défense des enfants et des familles expulsées de leur logement, elle témoigne d’une vocation de « protectrice » née de son amie Wanda, agressée sexuellement, qui a marqué son parcours pour devenir procureure de Californie.