Le port yéménite d’Hodeïda a été ravagé par un incendie provoqué par des bombardements israéliens, comme en témoigne la photo aérienne dramatique du 20 juillet 2024 du centre de presse de l’armée houthiste. Quelques heures après ces frappes dévastatrices, les rebelles houthistes ont signalé trois décès et des pompiers se battaient encore contre les flammes, soulignant l’urgence de la situation.
Les attaques sur ce port crucial du Yémen ont été les premières de ce genre revendiquées par Israël dans ce pays déjà fragilisé. Les rebelles houthistes ont immédiatement réagi en annonçant des représailles massives, notamment en lançant des missiles balistiques en direction d’Eilat, une station balnéaire israélienne. Les autorités israéliennes ont déclaré avoir intercepté le missile, empêchant toute atteinte à leur territoire.
Les conséquences humanitaires désastreuses de cette escalade de violence sont déjà palpables, avec trois victimes et de nombreux blessés, dont certains gravement brûlés. L’expert du Yémen Nicholas Brumfield a mis en garde contre l’impact dévastateur de ces attaques sur la population yéménite, déjà durement éprouvée par des années de conflit.
Le gouvernement yéménite, soutenu par l’Arabie saoudite dans sa lutte contre les houthistes depuis 2014, a condamné fermement ces frappes israéliennes, les tenant pour responsables de l’aggravation de la crise humanitaire dans la région. La menace de nouvelles représailles plane, alors que la situation géopolitique semble se complexifier davantage avec l’implication de l’Iran et les tensions croissantes entre les différentes factions en présence.