Le 29 décembre 2024, lors d’une cérémonie commémorative à l’aéroport international Heydar Aliyev à Bakou, le président azerbaïdjanais, Ilham Aliev, a exprimé de vives préoccupations concernant le crash d’un avion d’Azerbaijan Airlines en territoire kazakh. Cet incident tragique, qui a coûté la vie à 38 personnes, soulève des accusations graves à l’encontre de la Russie, notamment celle d’attaques en provenance de son espace aérien. Les déclarations d’Aliev suggèrent que des éléments militaires russes pourraient être responsables de cette catastrophe aérienne.
Le drame s’est déroulé lorsque l’Embraer 190, un aéronef de la compagnie aérienne nationale, n’est pas parvenu à atterrir à Grozny, en Tchétchénie. Selon Aliev, l’appareil a été endommagé en survolant la Russie, indiquant que le pilote a rencontré des difficultés à cause de systèmes de brouillage électronique déployés dans cette région. En plus de ces troubles, des tirs provenant du sol russe ont été invoqués, lesquels seraient à l’origine des dégâts ayant conduit à la perte de contrôle de l’avion. Ces affirmations jettent un doute sur les circonstances entourant le crash et mettent en lumière la complexité des relations entre l’Azerbaïdjan et la Russie.
Une tragédie aux conséquences lourdes
Le bilan de l’accident a été dévastateur, laissant 38 morts et 29 survivants. Les témoignages recueillis auprès des rescapés corroborent les hypothèses selon lesquelles l’appareil a été attaqué. Certaines images montrent la queue de l’avion couverte de perforations, renforçant les soupçons d’un tir de la défense antiaérienne russe. Malgré ces éléments, Moscou reste silencieux, ne fournissant pas d’éclaircissements pertinents sur les événements. Aliev a critiqué les diverses théories avancées par les autorités russes, telles que l’hypothèse d’une collision avec des oiseaux ou l’explosion d’un ballon de gaz, qu’il considère comme une tentative d’« étouffer l’affaire ».
Les réactions internationales
Le président russe, Vladimir Poutine, a présenté des excuses à Aliev, tout en reconnaissant des tirs survenus dans la région, mais sans admettre directement que l’avion ait été frappé. Poutine a également signalé que Grozny faisait l’objet d’une attaque par des drones ukrainiens au moment de la catastrophe, ce qui complique davantage les relations entre les pays. Pour Aliev, la Russie doit assumer ses responsabilités, inclure des compensations pour les victimes et aire preuve de transparence sur les événements. Les exigences d’Aliev vont jusqu’à demander une reconnaissance formelle des fautes commises par les autorités russes, soulignant la nécessité d’un dialogue clair et constructif.
Des précisions à venir
Le président azerbaïdjanais a affirmé que le dossier sera éclairci après l’analyse des enregistreurs de vol, promettant de rendre public un rapport détaillé sur l’accident. Ces démarches visent à établir la vérité derrière ce drame tragique. Les relations entre Moscou et Bakou sont traditionnellement marquées par des enjeux géopolitiques complexes. La situation actuelle pourrait changer la dynamique de ces échanges, dépendant des résultats des enquêtes et des actions concrètes à la suite d’une telle tragédie.
Dans les jours à venir, des développements sont attendus alors que les enquêtes progressent. Aliev espère que la Russie honorera ses engagements, établira des responsabilités et contribuera à la réparation des préjudices causés aux familles des victimes. L’attente d’une communication transparente est cruciale pour rétablir la confiance entre les nations. Cependant, cette affaire, déjà marquée par des tensions, pourrait avoir des répercussions durables sur la scène internationale.
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