Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées dans le centre-ville de Ramallah pour exprimer leur solidarité envers les prisonniers palestiniens et les habitants de Gaza, le 3 août 2024. Des portraits de détenus célèbres tels que Marwan Barghouti, emprisonné depuis 2002, étaient brandis par les manifestants. Au milieu des banderoles du Hamas et des photographies d’anonymes, la tension était palpable. La manifestation fait écho aux récents événements en Palestine, incluant les attaques violentes du Hamas contre Israël et les représailles israéliennes qui ont coûté la vie à de nombreux civils.
La place Al-Manarah était le théâtre d’un rassemblement où les frustrations se sont exprimées. Malgré les appels à la colère et à la grève générale lancés par le Hamas, peu ont répondu présent. L’inquiétude règne en Cisjordanie, notamment après des frappes de drones ayant causé la mort de neuf personnes, dont un commandant du Hamas. La menace d’une riposte iranienne et libanaise plane, laissant place à une atmosphère de crainte et de doutes quant à l’avenir du conflit.
Les sentiments sont partagés parmi les manifestants, oscillant entre espoir et appréhension. Alors que les tensions s’intensifient, la population se prépare au pire, accumulant des provisions pour faire face à toute éventualité. Les déclarations belliqueuses du Premier ministre israélien renforcent les craintes d’une escalade de la violence. Malgré les efforts de résilience et de solidarité, la menace d’horreurs futures reste une préoccupation constante pour de nombreux Palestiniens.
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