L’article ci-dessus parle de la cérémonie de prière pour la paix qui s’est déroulée à Nagasaki le 9 août 2024, en commémoration du 79e anniversaire du bombardement atomique de la ville.
Une cérémonie mémorable s’est tenue à Nagasaki, marquant le triste anniversaire du bombardement atomique américain de 1945. Cette commémoration a pris une tournure politique inattendue en raison du conflit entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza. Contrairement à Hiroshima qui a invité Israël à ses célébrations le 6 août, Nagasaki a décidé de ne pas adresser d’invitation au pays, suscitant ainsi des réactions au sein du G7 et de l’Union européenne.
Le maire de Nagasaki, Shiro Suzuki, a abordé ce conflit dans sa déclaration pour la paix, exprimant un profond sentiment d’incertitude face aux défis actuels, notamment l’instabilité en Ukraine et les conflits au Moyen-Orient. En cette journée cruciale pour la ville, Suzuki a souligné l’importance de maintenir la norme de ne jamais utiliser d’armes nucléaires.
La controverse entourant l’invitation d’Israël a éclipsé l’événement, mais le maire a insisté sur le caractère apolitique de sa décision, mettant en avant le respect d’une atmosphère solennelle et pacifique. Les survivants des bombardements atomiques, les hibakushas, ont joué un rôle clé dans cette décision, plaidant pour une commémoration sans la présence d’Israël en raison de sa politique au Moyen-Orient.
Malgré les réactions mitigées, la cérémonie de Nagasaki a permis de souligner l’engagement pacifiste des deux villes frappées par les tragédies de 1945. Hiroshima a choisi d’inviter Israël pour entendre directement la déclaration pour la paix, qui a inclus cette année une référence au conflit à Gaza. La décision de Nagasaki a été diversement interprétée, suscitant des réactions et des controverses sur la scène internationale.