Dans un bureau de vote à Alger le 7 septembre 2024, le scrutin présidentiel en Algérie ne réserve guère de surprises. Plus de 24 millions d’Algériens sont appelés aux urnes pour un vote qui devrait confirmer la reconduction du président Abdelmadjid Tebboune pour un deuxième mandat. Les principaux partis politiques soutiennent sa candidature, dont le Front de libération nationale et le mouvement islamiste El Bina. Les deux autres candidats en lice, Abdelaali Hassani et Youcef Aouchiche, font face à un président sortant bien établi.
Lors du précédent scrutin en 2019, M. Tebboune avait été élu avec un taux d’abstention record de 60%. Pour cette élection, il vise une participation plus importante pour renforcer sa légitimité. La campagne électorale, marquée par un manque d’enthousiasme, a pourtant mis en avant des enjeux socio-économiques majeurs tels que l’amélioration du pouvoir d’achat et la diversification de l’économie pour réduire la dépendance aux hydrocarbures.
Sur le plan international, les trois candidats partagent des positions communes sur les questions palestinienne et sahraouie. Malgré les promesses de progrès économiques et sociaux, des organisations comme Amnesty International dénoncent une répression persistante des droits humains en Algérie, avec des arrestations arbitraires et une répression des voix dissidentes. Les résultats du scrutin seront dévoilés ce samedi soir, mais l’issue semble déjà toute tracée pour un président qui cherche à marquer son quinquennat par des réformes significatives pour l’avenir de l’Algérie.
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