vendredi 22 novembre 2024
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Un Britannique de 70 ans élu président du GIEC, les travaux de la science climatique entre de bonnes mains !

La science climatique a désormais un nouveau visage avec la nomination du Britannique Jim Skea à la présidence du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC). Cet organisme est responsable de l’établissement du consensus scientifique sur le dérèglement climatique à travers ses rapports. Jim Skea, âgé de près de 70 ans, a été élu par 57% des voix lors du vote des 195 États membres de l’institution à Nairobi au Kenya. Il succède ainsi au Sud-Coréen Hoesung Lee, qui avait été désigné en 2015.

Ancien enseignant en énergies durables à l’Imperial College London, Jim Skea a déjà une expérience significative dans le domaine climatique. Il avait occupé le poste de co-président du groupe de travail 3 du GIEC sur l’atténuation du changement climatique de 2015 à 2023. Cet Ecossais a également présidé la commission écossaise pour une transition juste et a contribué à la création du comité britannique sur le changement climatique, qui évalue les politiques dans ce domaine et conseille le gouvernement et le Parlement britanniques.

Le GIEC a été créé en 1988 sous l’égide de l’ONU dans le but d’évaluer et de synthétiser les connaissances scientifiques sur le changement climatique, incluant ses causes, ses conséquences et les solutions pour le limiter. Les rapports publiés tous les cinq à sept ans par le GIEC guident les décideurs politiques et servent de base aux négociations climatiques. L’institution a d’ailleurs été récompensée du prix Nobel de la paix en 2007, conjointement avec l’ancien vice-président américain Al Gore.

La nomination de Jim Skea marque une avancée significative vers la féminisation de l’instance. En effet, pour la première fois en trente-cinq ans d’existence du GIEC, deux femmes étaient candidates à la présidence, dont la Brésilienne Thelma Krug. Les membres de l’organisation avaient exprimé leur souhait de voir une femme représentant l’Afrique ou l’Amérique du Sud accéder à la présidence, ce qui aurait été une première également. La proportion de femmes auteures des rapports du dernier cycle d’évaluation du GIEC a atteint environ 30%, contre seulement 10% auparavant.

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