Le fabricant de médicaments japonais Kobayashi Pharmaceutical a révélé vendredi 29 mars qu’il enquêtait sur un cinquième décès potentiellement lié à l’utilisation de certains de ses produits nutritionnels, qui sont au cœur d’un scandale sanitaire majeur dans le pays. Ces produits contenaient de la levure de riz rouge, connue sous le nom de « beni koji », réputée pour réduire le taux de cholestérol dans le sang.
Lors d’une conférence de presse, le groupe a également signalé que le nombre de personnes hospitalisées au Japon dans le cadre de cette crise était désormais de cent quatorze, tandis que certains patients souffraient d’insuffisance rénale. Deux nouveaux décès suspects avaient également été signalés la veille.
Les médias taïwanais ont également fait état d’un cas d’hospitalisation à Taïwan potentiellement lié aux produits nutritionnels de Kobayashi Pharmaceutical. Si cette corrélation était confirmée, ce serait le premier cas connu en dehors du Japon.
Le président de l’entreprise familiale, Akihiro Kobayashi, a exprimé ses excuses « pour la grande anxiété que nous avons causée » et a admis regretter le moment tardif auquel l’entreprise avait réagi, malgré un premier signalement reçu dès le 15 janvier. L’entreprise et les autorités sanitaires japonaises travaillent à identifier la substance incriminée dans la levure de riz rouge des produits incriminés.
Kobayashi Pharmaceutical a également promis d’indemniser les personnes souffrant d’effets secondaires ou hospitalisées suite à la consommation de leurs compléments alimentaires. D’autres entreprises japonaises et taïwanaises ayant reçu la même levure de riz rouge ont également rappelé leurs produits par mesure de précaution, tels que du saké pétillant, de l’assaisonnement pour salade et de la pâte de soja fermentée (miso).
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