Riad Sattouf a été désigné grand prix d’Angoulême, mercredi 25 janvier, à l’occasion de la soirée d’ouverture du Festival international de la bande dessinée (FIBD). Un vote organisé en ligne auprès des professionnels du secteur (dessinateurs, scénaristes, coloristes…) l’a vu devancer Catherine Meurisse et l’Américaine Alison Bechdel.
À 44 ans, Riad Sattouf fait partie des lauréats les plus jeunes de cette récompense, décernée à un auteur de bande dessinée pour l’ensemble de sa carrière. Il a construit une œuvre humoristique débordant d’acuité, forte de trente-cinq ouvrages. Il est aussi réalisateur et a gagné à deux reprises le Fauve d’or du meilleur album à Angoulême.
Le succès critique et public de L’Arabe du futur (Allary) est indéniable. La saga autobiographique est traduite dans plus de vingt langues et le sixième et dernier chapitre vient de sortir. Il a ajouté récemment une corde à son arc en créant sa propre maison d’édition, Les Livres du futur.
Riad Sattouf a déclaré qu’il n’avait jamais pensé remporter le Grand Prix d’Angoulême, ajoutant qu’il avait eu « un ego géant » dès l’adolescence. Il a aussi affirmé qu’il essayait de faire des bandes dessinées pour les gens qui n’en lisent pas, en prenant comme première lectrice rêvée sa grand-mère bretonne.
Actuellement occupé par la finalisation de l’avant-dernier volume des Cahiers d’Esther (Allary), Riad Sattouf ne dévoilera rien des « nombreux projets » sur lesquels il travaille.
Mots-Clés: Riad Sattouf, Catherine Meurisse, Alison Bechdel, L’Arabe du Futur, Les Beaux Gosses, Pascal Brutal, Les Livres du Futur, Angoulême, France.