Les autorités américaines ont annoncé lundi 1er mai la prise de contrôle de la banque First Republic, suite à sa crise bancaire début mars. Après les défaillances de Silicon Valley Bank et Signature, la banque est devenue l’un des établissements bancaires les plus fragiles des États-Unis, connaissant une chute significative de son action en Bourse. Cette faillite est la deuxième plus importante de l’histoire des États-Unis après celle de Washington Mutual en septembre 2008.
Jamie Dimon, PDG de JPMorgan Chase a confirmé la reprise des dépôts bancaires de First Republic, ainsi que « presque » la totalité de ses actifs dans un communiqué. L’opération ayant un coût évalué à plus ou moins 13 milliards de dollars, la FDIC s’engage à en assumer une partie pour minimiser les frais aux dépôts bancaires. La banque pourra donc rouvrir ses portes normalement à partir de lundi.
Nombreux étaient les investisseurs qui se sont retirés de cette banque et ont amené la chute de son action en Bourse. La FDIC et le ministère de l’économie ont alors cherché des solutions pour sauver First Republic. Après avoir jaugé l’intérêt de différentes banques pour l’acquisition de cette dernière, l’accord a été notamment conclu avec JPMorgan Chase.
Mots-clés: First Republic, JPMorgan Chase, Jamie Dimon, FDIC, crise bancaire, Bourse, Washington Mutual.