samedi 21 septembre 2024
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Johnson & Johnson propose un accord de 8,9 milliards de dollars pour mettre fin aux poursuites liées à son talc cancérigène.

Johnson & Johnson propose un accord historique de 8,9 milliards de dollars pour mettre fin à toutes les plaintes en Amérique du Nord visant leur talc. Cette poudre est soupçonnée de contenir de l’amiante et de causer des cancers des ovaires chez les utilisatrices. Selon un communiqué de l’entreprise, l’accord proposé permettrait de résoudre « de manière équitable et efficace toutes les plaintes ». Cela intervient après des années de procédures et de verdicts défavorables pour Johnson & Johnson, dont une condamnation à payer 2,1 milliards de dollars en juin 2021.

Un accord pour « résoudre de manière équitable et efficace toutes les plaintes »

Johnson & Johnson a proposé un accord de 8,9 milliards de dollars pour mettre fin à toutes les poursuites en Amérique du Nord visant leur talc. Cet accord doit toutefois être approuvé par un tribunal. Selon un communiqué de l’entreprise, cet accord permettrait de résoudre « de manière équitable et efficace toutes les plaintes » concernant le talc accusé de contenir de l’amiante et de provoquer des cancers des ovaires chez les utilisatrices.

Un talc qui demeure « sûr » selon Johnson & Johnson

Johnson & Johnson maintient que son talc est « sûr », même s’il a été retiré du marché nord-américain en 2020. Le groupe affirme que l’accord proposé ne constitue pas une reconnaissance de culpabilité. Les paiements réalisés dans le cadre de cet accord pourront être étalés sur vingt-cinq ans. Plus de 60 000 plaignants ont donné leur accord pour une telle résolution du différend.

Une issue pour les plaignants

L’accord proposé par Johnson & Johnson va permettre aux plaignants d’être dédommagés dans des temps raisonnables. Une cour d’appel du Missouri avait en effet estimé en juin 2021 que le groupe avait « sciemment vendu aux consommateurs des produits contenant de l’amiante », suscitant une forte « angoisse physique, mentale et émotionnelle ». Tout en maintenant son innocence, l’entreprise a annoncé en mai 2020 qu’elle arrêtait de vendre cette poudre à base de talc aux États-Unis et au Canada, pays où les ventes ont reculé en raison de l’évolution des habitudes et d’une méfiance vis-à-vis du produit.

Mots-clés: Johnson & Johnson, talc, Amérique du Nord, cancers des ovaires.

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