Emmanuel Macron et Olaf Scholz ont assuré que leurs échanges n’étaient pas des « paroles creuses », mais une « nouvelle ère de coopération ».
Emmanuel Macron et Olaf Scholz ont reconstitué le tandem franco-allemand dimanche 22 janvier à la Sorbonne, à Paris. Dans un discours lyrique, le président français a déclaré que ces « deux âmes dans une même poitrine » feraient « le choix de l’avenir » et « dépasseraient leurs différences » pour « refonder l’Europe ». Le chancelier allemand a lui aussi salué l’union franco-allemande, décrivant cette relation comme un « moteur » capable de « transformer les controverses en action convergente ».
Cette réconciliation intervient à l’occasion du soixantième anniversaire de la signature du traité de l’Elysée par Charles de Gaulle et Konrad Adenauer, « acte fondateur » de la « réconciliation » entre deux pays « qui avaient été les plus âpres ennemis ». Les deux dirigeants ont ainsi affirmé l’objectif d’une Europe plus « souveraine », qui investirait dans la défense et l’industrie.
Les deux voisins devront par ailleurs s’accorder sur les réformes européennes pour endiguer l’envolée des prix de l’énergie, et mettre en avant des projets communs en matière d’innovation. Un billet de train destiné à favoriser les voyages des jeunes entre les deux pays va également être lancé.
Après leurs discours, les deux dirigeants devaient réunir à l’Elysée un conseil des ministres franco-allemand. Des délégations parlementaires des deux pays se sont aussi retrouvées à Paris. Emmanuel Macron et Olaf Scholz ont assuré que leurs échanges n’étaient pas des « paroles creuses », mais une « nouvelle ère de coopération ».
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