Le Premier ministre belge Alexander De Croo, accompagné du vice-Premier ministre Pierre-Yves Dermagne et du ministre belge de l’Economie et du Travail, Pierre-Yves Dermagne, a participé à une réunion avec le gouvernement fédéral et les syndicats de l’usine automobile Audi Brussels à Bruxelles le 16 juillet 2024.
L’ambiance lors de l’assemblée générale du personnel d’Audi Brussels, une usine confrontée à des problèmes de restructuration, était particulièrement mouvementée, avec des contrôles renforcés par des gardes privés, des huées, des invectives et des pétards lors de l’événement qui s’est tenu le vendredi 23 août dans la capitale belge.
Ce rassemblement s’est tenu à Forest National, une grande salle de spectacle, où la direction d’Audi Brussels, filiale du groupe Volkswagen, avait convoqué les employés de l’usine située à proximité. Cependant, les grilles de l’usine sont restées fermées, ce qui a suscité des interrogations parmi les travailleurs.
Un délégué syndical de la Fédération générale du travail de Belgique a déclaré que la direction avait reporté la réunion à Forest National par crainte des réactions hostiles et d’une possible occupation de l’usine. Les employés étaient impatients d’obtenir des clarifications sur les projets de restructuration annoncés, mais les détails fournis étaient limités.
Malgré l’annonce de potentiels investisseurs étrangers intéressés par une reprise éventuelle de l’usine, les travailleurs restaient préoccupés par leur avenir. Les syndicats ont exprimé leur frustration face au manque de transparence de la direction et attendent des réponses lors d’un prochain conseil d’entreprise prévu pour le 3 septembre.
La direction de l’usine se retranche derrière la « loi Renault » pour justifier son manque de communication claire, mais les travailleurs redoutent l’annonce d’une possible fermeture à l’avenir, créant ainsi une tension grandissante au sein de l’usine.